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Rosine Lagier auteur

Exposition

Entre rêves et tragédies
La saga des transatlantiques

Cette exposition fait revivre le temps où ces merveilleux bateaux emmenaient riches héritiers et pauvres émigrants vers l'Amérique pleine de promesses.
Pendant presque un siècle, les transatlantiques, véritables paquebots de légende et symboles de puissance pour les nations, ont fasciné les peuples. On ne garde le plus souvent de ces « lévriers de l'Atlantique » que la part de rêve : l'Amérique, le luxe de la vie à bord et la quête du Ruban bleu.
Au gigantisme, à la vitesse et au confort, les compagnies ajoutent la fête et la gastronomie : naissent ainsi de somptueuses villes flottantes. L'ambiance y est ainsi à la richesse et aux aventures romanesques : des centaines de passagers réalisent leurs rêves.
Et pourtant, plus bas, dans les entreponts avec les émigrants, dans les soutes à charbon et les chaufferies, c'est l'enfer et le cauchemar. Les tragédies s'enchaînent pour des milliers de personnes dans l'indifférence la plus complète.
L'agonie et la mort de ces palais sont parfois aussi stupéfiantes que le mythe qu'on voudrait en conserver.

FULTON, LE PRÉCURSEUR DE LA VAPEUR
C'est en 1801 que le mécanicien américain Robert Fulton se voit confier par l'ambassadeur des États-Unis en France la mission de présenter dans le délai d'un an, un bateau marchant par l'effet de la vapeur.
Les bords de Seine n'offrant pas assez de tranquillité ni de solitude pour se livrer commodément aux expériences de ce nouveau moteur, c'est sur l'Augronne à Plombières - où une amie, Madame Barlow, venait prendre les eaux - qu'il fit ses premiers essais en 1802.
En 1807, revenu aux États-Unis, Fulton améliore la propulsion des navires par la vapeur. Les premières années de voyage du Clermont sur les fleuves et les rivières sont concluantes. Il ne tarde pas à avoir des rivaux et des imitateurs, mais en Europe, notamment en Angleterre, les diverses tentatives ne sont pas heureuses.
En 1815, Fulton meurt dans sa cinquantième année, pauvre et dégoûté par tant de méfiance.
Les marins, passés maîtres dans l'art de naviguer et manœuvrer à la voile, ne pensent pas pouvoir relier le nouveau et l'ancien monde sans son secours. Ils se méfient de la vapeur, ils craignent pour leur savoir-faire. Aujourd'hui, il n'y a que des hommes de pont : gabiers et timoniers dominent les éléments ; demain la vapeur exigera des chauffeurs, des soutiers, des mécaniciens. Ils ne veulent pas être des hommes de cale au service de la machine… Ils entretiennent avec obstination préjugés et mépris pour ce nouvel art de naviguer.

LE RÈGNE DE LA VAPEUR
La vapeur, dont beaucoup se méfient au départ, va bientôt révolutionner la navigation sur l'océan, sans que le bien-être des passagers ne s'améliore encore.
Le milieu du XIXe siècle voit l'arrivée des « bateaux de fer » toujours plus grands, toujours plus beaux et toujours plus luxueux.
Avec le XXe siècle les compagnies transatlantiques rivalisent dans la démesure. Toutes veulent avoir, ne serait-ce que le temps d'une traversée, le précieux Ruban bleu de l'Atlantique. Les records s'accompagnent hélas des plus grandes catastrophes dont celle du Titanic n'est qu'une parmi tant d'autres…

L'APOTHÉOSE ET LE DÉCLIN
Après les pertes et les bouleversements de la première guerre mondiale, la priorité sera donnée au confort et au modernisme dont les fleurons seront le Normandie et le Queen Mary, les deux reines de l'Atlantique.
Bientôt, l'aviation de ligne prend le relais. Les voyageurs sont des hommes d'affaires qui veulent arriver rapidement à destination.

Il y a un siècle, les transatlantiques ont représenté pour des millions d'individus l'espoir d'une vie meilleure, et pour les nations, le symbole de leur puissance… Aujourd'hui encore, la plupart des récits les magnifient, passant sous silence bien des tragédies.

Une exposition très complète, unique, à suivre et à vivre en famille…

Présentation de l’exposition

Tous les thèmes développés font l’objet de textes d’explication historiques concis, accessibles à un très large public d’adultes, de très jeunes et de scolaires. Chacun d'eux est illustré grâce à une iconographie spécialement et soigneusement encadrée accompagnée de textes bien adaptés.

Elle peut se compléter par des conférences avec vidéo-projection.

L’ensemble de l’exposition tient approximativement sur 40 mètres linéaires (prévoir environ 20 grilles caddies de 1 X 2 m utilisées recto verso par exemple). Quant à la présentation d’objets et ouvrages anciens, il convient de prévoir vitrines ou accès hors portée de mains.
Le transport, le gardiennage, les permanences et la sécurité de l’exposition sont à la charge et sous la responsabilité du commanditaire.
Le transport de l’exposition se fait par une caisse-palette en contreplaqué marine de 220 kg, type 4A, standard européen, 120X80X100 cm, à ne pas gerber.

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Les thèmes, les textes et l’iconographie
font l’objet, pour un ouvrage, un DVD, un reportage, et pour toute manifestation,
d’une protection nationale littéraire et
artistique. Ils ne peuvent être utilisés ou reproduits sans autorisation, sauf pour
la promotion de cette exposition et des ouvrages qui l’accompagnent.

En complément de cette
exposition sont proposés à la
vente les livre de Rosine Lagier
« Il y a un siècle les paquebots transatlantiques, rêves et tragédies »

et
« Tragiques destins
des paquebots transatlantiques
 »

Thèmes de l'exposition

• Les précurseurs de la vapeur
• Des derniers « paquebots à vent » aux premiers navires à vapeur : le même inconfort
• La naissance des paquebots géants ; le Great Eastern
• Les « paquebots-réclame » et le ruban bleu
• Les passagers d’entrepont et le rêve américain
• Le paquebot, une nouvelle façon de voyager
• La démesure des compagnies anglaises ; la tragédie du Titanic
• La riposte de la France et de l’Allemagne : le premier France, l’Imperator
• Les transatlantiques dans la
guerre
• L’après-guerre : confort et modernisme : Paris, De Grasse,
Ile de France , …
• L’apothéose des transatlantiques, Normandie, un palais qui va sur l’eau, Queen Mary

Collections & Conception : Rosine Lagier
Conseils & Conception artistique :
Christelle Stefani-Masson
Montage vidéo & conférence :
Michel & Rosine Lagier


Cette exposition a été présentée pour la première fois à Plombières-les-Bains
en témoignage des expériences de Fulton dans cette ville.

Plombières-les-Bains (88)

à l'espace Berlioz